Son amour pour la peinture est arrivé comme un message divin. Claudine DAN a quitté des fonctions de professeur des mathématiques pour devenir peintre. Très vite, l'artiste s'est engagée dans un projet de libération des âmes. Pour elle, cette démarche s'est inspirée de la culture de ses ancêtres et est devenue un combat spirituel pour la paix des âmes de ses aieux impliqués dans la traite transatlantique, dans l'esclavage.
L'artiste raconte qu'elle a créé des toiles avec une démarche particulière depuis la France, qu'elle a transporté par sept bateaux différents jusqu'au port de Cotonou avant de les acheminer à Ouidah à l'Hôtel Djégba (à quelques encablures de la porte du non-retour). Elle considère que c'est une manière de ramener les âmes des victimes, hommes, femmes et enfants de l'esclavage au bercail.
Le tableau "ruada" qui une chorégraphie de la danse cubaine salsa a été créé en faisant des pas de danse sur la toile.
En 2018, ses oeuvres sont exposés à Paris, à l'ambassade du Bénin, puis à l'Unesco et au Restaurant Chez Françoise aux Invalides.
Claudine Sika DAN, sur les traces des grands peintres
Exposition et interwew à l'UNESCO
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