Jusqu’au 12 janvier 2026, le musée Guimet expose les polaroids de Nobuyoshi Araki. Ni rétrospective ni parcours thématique, mais le regard d’un collectionneur sur l’un des photographes les plus prolifiques de son temps. Pendant vingt-cinq ans, Stéphane André a réuni 906 polaroids d’Araki, actif depuis les années 1960, avant d’en faire don au musée fin 2024. Une « opportunité inouïe » pour Guimet, déjà auteur d’une rétrospective en 2016 et désormais ouvert à la photographie au sein de ses collections asiatiques.
C’est aussi l’occasion d’explorer un pan méconnu de l’œuvre d’Araki : le polaroid, support idéal à sa pratique quotidienne. Intitulé ARAKI’S PARADISE par Stéphane André, l’ensemble réunit plusieurs motifs emblématiques : les rues de Tokyo, les femmes — dénudées ou non —, le bondage, les ciels, la nourriture, les chats, les jouets et, surtout, les fleurs. Un film de dix minutes accompagne l’exposition et revient sur leur rôle déterminant dans cet acte de collection.