Jean-Luc Burger - L'art symbole de la diversité - Partie II - Meet Art Concept

                                            

La richesse de la diversité culturelle

L’art relève de la diversité culturelle n’est plus perçue comme un patrimoine figé, mais comme un processus garant de la survie de l’humanité. Chaque création puise aux racines des traditions culturelles, mais s’épanouit au contact des autres cultures. La créativité ne connaît pas de frontière ; elle trouve son énergie dans le dialogue et l’échange. Et tel, Janus Bifron, elle regarde vers le passé, puisant dans la mémoire et le patrimoine, et se tourne vers le futur pour imaginer autre chose. En matière d’art, les barrières culturelles, les préjugés et le jugement tombent. On en vient même à apprécier la diversité des créations et des courants naissent. Il est toujours difficile de conserver d’excellents repères historiques lorsque l’on étudie une notion aussi vaste et complexe que l’art.

 

Les manières de réaliser une œuvre se groupent par affinités de genres ou d’artistes, formant des « écoles » des genres (abstraction…) des styles (cubisme…) voire des mouvements influents de recherche (pictorialisme…) ou même engagés politiquement (figuration narrative…).

L’art peut aussi être inclassable. L’exemple de l’artiste Jim Dine le démontre. Il est particulièrement éclectique et inclassable. On le classe parfois dans le « pop art ». La diversité de ses créations va du cœur de paille au totem d’alu et de rubans, de l’assemblage bizarre au tableau bariolé. Dans les années 1960, il fallait tout essayer.

 

En Afrique, l’art contemporain n’a véritablement jamais été classé dans la mesure où il répond à une définition simpliste d’ Art africain. Le continent africain riche d’une immense diversité culturelle artistique aurait-il été oublié ? Il est un des plus étonnants au monde ! Riche en couleurs, en parures, en matériaux de toutes sortes, en textures inouïes, ses manifestions sont le fruit d’une spontanéité stupéfiante.

 

En Europe, le symbolisme prend son essor dans les années 1890 et jusqu’à la fin du siècle. La France, l’Italie, l’Angleterre, l’Allemagne sont touchées par le désir de dépasser le réalisme, pour atteindre un art spirituel, tel que Moréas le définit dans son manifeste : « Ainsi, dans cet art, les tableaux de la nature, les actions des humains, tous ces phénomènes concrets ne sauraient se manifester eux-mêmes ; ce sont là des apparences sensibles destinées à représenter leurs affinités ésotériques avec des idées primordiales ».

 

Ainsi la peinture va vivre de grands changements comme le symbolisme, l’impressionnisme, le futurisme, etc, et voit apparaître un concurrent : la photographie. Bien sûr en cette Belle Epoque, le design et les arts décoratifs voient la même explosion créative, par un artisanat de haut niveau.

 

L’impressionnisme, par opposition à la peinture académique quitte la représentation figurative, pour inventer un nouveau mode de représentation artistique qui allait marquer le commencement de la peinture moderne. Les impressionnistes fuient les ateliers et les artifices. A la place ils optent pour une peinture en plein air. Ils cherchent à montrer les incessants changements de couleur d’un paysage provoqués par la lumière. il faut citer Claude Monet, Camille Pissarro et Alfred Sisley, qu'accompagnent d'autres artistes dont les personnalités respectives évolueront de façon distincte : Auguste Renoir, Paul Cézanne, Edgar Degas, Berthe Morisot,...

 

Entre 1880 et 1920, de nombreux courants artistiques s’installent : le fauvisme, le cubisme, l’expressionnisme, où vont s’exprimer les peintres : Gustave Moreau, Matisse, Bonnard, André Derain, Picasso, Douanier Rousseau, Braque, Delaunay, Van Gogh. Les dix années qui précèdent la première guerre mondiale (1905 à 1914) sont parmi les plus surprenantes de l’art européen. Les pointillistes (Signac, Seurat), passés pour la plupart, par une phase impressionniste vont chercher leurs sujets d’inspiration dans la vraie vie, en plein air mais leurs techniques divergent radicalement.

 

L’art s’interroge sur ses propres virtualités formelles et se tourne vers une réflexion sur la structure du « langage » pictural. Une génération de peintres se réclament d’ artistes prééminents : Van Gogh, Gauguin et Cézanne. La mort de ce dernier, le 22 octobre 1906, et la rétrospective qui lui est consacrée l’année après, finissent de marquer particulièrement deux jeunes peintres en quête de renouveau : Pablo Picasso et Georges Braque.

 

En 1907, Picasso fait une visite au musée d’Ethnographie du Trocadéro et peint Les Demoiselles d’Avignon à la suite de cet évènement. Picasso va peindre, tout l’été, une grande toile selon ses nouvelles conceptions. Sur les cinq femmes nues, trois ont été peintes avec des visages qui, à l’époque, feront scandale : ils ressemblent à s’y méprendre à des masques africains.

 

Le cubisme ne va pas se résumer à Braque et Picasso. De nombreux peintres sont classés sous cette étiquette. La pratique des « papiers collés », mode spécifique de collage inventé par Georges Braque en 1912, expérimenté également par Pablo Picasso, puis par Jean Gris, est au cœur des recherches plastiques cubistes. Assez paradoxalement, l’exposition des Indépendants Salon d’Automne 1911 ne comporte aucune toile de Matisse, Derain, Picasso ou Braque. Les cubistes de cette époque ont pour nom Juan Gris (1887-1927), Fernand Leger (1881-1955), Robert Delaunay (1855-1941) … Picasso domine le siècle, il prend la vie à bras le corps. Toute activité lui semble bonne à assouvir sa passion de l’action et de la création formelle. Séduit par toutes les possibilités, il n’adopte jamais longtemps une formule, il ne professe jamais une théorie.

 

En 1910 Max Ernst suit des cours de psychiatrie, se passionne pour les œuvres de malades et décide de publier un livre sur les œuvres plastiques des fous. En 1912, Paul Klee écrivait : « Les œuvres des aliénés sont à prendre plus au sérieux que tous les Musées des Beaux-Arts, dès lors qu’il s’agit de reformer l’art d’aujourd’hui »

 

L’art ne doit pas édifier des murs. Le XXe siècle apporte de l’espoir. Il existe des regards par-dessus les murs, des brèches : ce sont les Ismes4. Kandinsky prend une part active à un mouvement de promotion des nouvelles tendances artistiques, de réhabilitation d’œuvres méprisées ou oubliées, et de « rapprochement réciproque des divers domaines de la vie spirituelle, auparavant très séparés en apparence5 » La création est le fruit d’une « nécessité intérieure ». Elle est expression de leur émotion profonde et inconsciente et cela diffère fondamentalement avec l’art représentatif ordinaire. L’émotion est ici vécue comme le flux permanent de la conscience.

 

Publié à Munich en 1912, peu après que se soit tenue à la Galerie Tannhauser l'Exposition du Blaue Reiter, l'Almanach6 est le plus stimulant exemple du renouveau des formes esthétiques dans le domaine des arts, de la littérature, de la musique, de la scénographie, à la veille du premier conflit mondial, au moment où toutes les formes de la création s'engagent vers une remise en question. Illustrés de près de 150 reproductions où sont confrontées des œuvres de domaines et d'époques les plus différents, les textes de Kandinsky, de Franz Marc et de leurs amis, (Macke, Bourliouk, Schoenberg, Allard, Sabaneev, etc.), les signes de « la nouvelle renaissance intérieure », les signes d'une « nouvelle époque du spirituel ».

 

En 1916, les artistes Dada créent un mouvement international, artistique, intellectuel et littéraire. Ils veulent faire table rase et recréer un monde nouveau, animé par une philosophie et un art dépassant toutes les limites.

 

À la fin de la première guerre mondiale, un mouvement d'euphorie et de libération envahit la France. Le peuple redécouvre le plaisir de s'amuser et toute la société retrouve un intérêt pour la culture. Les années 1920 deviennent les années folles, synonymes d'un bouillonnement et d'une effervescence. Paris connaît une période culturelle particulièrement riche qui attire les artistes du monde entier. Le peintre japonais Foujita s’installe à Paris. Dans les années 1920, il devient l’un des peintres les plus en vogue de l’École de Paris. Ses sujets de prédilection ? Les belles femmes et les chats, qu’il traite avec finesse, en s’inspirant de Léonard de Vinci. De son côté, Miro rencontre les grands poètes de son temps qui font évoluer son art vers un monde onirique !

 

En 1924, Jean Rézard de Wouves, homme politique français s’installe rue Blomet à Paris, dans une maison du XVIIIe reconvertie en commerce de vins puis en cabaret sous le nom de « Bal Blomet ». Pour attirer et retenir le faible auditoire à ses meetings, Jean Rézard de Wouves, meilleur musicien qu’orateur, se met au piano et joue avec succès la musique de ses origines antillaises. La génération des Années folles est alors avide de distractions sur fond de musique et rêve d’un monde nouveau en réaction aux souffrances de la Grande Guerre. On se passionne frénétiquement pour les cultures inédites et les nouvelles esthétiques comme le Surréalisme, le Dadaïsme, le Jazz, l’Art Déco… Le Bal Blomet devient un rendez-vous à la mode (Robert Desnos qui habite à quelques mètres, est le tout premier, suivi par Foujita, Josephine Baker, Kiki de Montparnasse ...)

 

En peinture et en littérature, la diversité des courants artistiques l’emporte. L’après-guerre voit la percée du mouvement surréaliste porté par André Breton, Louis Aragon et Philippe Soupault. Le surréalisme, mouvement artistique révolutionnaire, prône l’importance dans la création de l’irrationnel, du rêve, de l’absurde et de la révolte. A partir des années 1920, le mouvement se propagea dans le monde entier, affectant le cinéma, la musique, les arts visuels, la littérature, la pensée politique.

 

Fernand Léger souligne l’avantage d’une collaboration entre le peintre et l’architecte, insistant sur l’importance de la couleur pour l’architecture et la réconciliation de l’individualisme avec le collectif. Passionné d’architecture, Fernand Léger aspire à un art universel et anonyme qui soit l’expression d’une collaboration artistique témoin de son temps, à l’instar des grandes œuvres murales du passé. Des siècles durant, le concept de « beaux-arts », qui réunissait les trois disciplines que sont l’architecture, la peinture et la sculpture, constitua la clef de voûte de la création artistique.

 

L’avant-garde russe est apparu en Russie, puis en Union soviétique, sur une période allant de 1890 jusqu’à 1930. De nombreux artistes dits « d’avant-garde » sont nés ou ont grandi dans ce qui est aujourd’hui devenu la Biélorussie, comme Marc Chagall, ou l’Ukraine, tels Kasimir Malevitch, Alexandra Exter, Vladimir Tatline, David Bourliouk ou le sculpteur Alexandre Archipenko…

 

En 1930, se sont rencontrés, côtoyés et formés une multitude d’artistes – peintres sculpteurs qui connurent la renommée vingt ans plus tard comme représentant d’une certaine tradition tout en étant de grandes figures de l’art contemporain autour de des artistes Bissière : Manessier, Le Moaln Viera da Silva, Etienne Martin etc.

 

Entre 1940 et 1944, l'art ne reste pas étranger à la situation de l’époque. Sur la scène artistique, rien n'échappe à la tourmente. Le public est désemparé et l’on pense que l'art pourrait apporter de l’espoir.

 

Les artistes européens de l’après-guerre évoluent dans des mouvements d’avant-garde. Ils imaginent de nouveaux moyens pour exprimer une image poétique du monde. Le mouvement Cobra se constitue à Paris autour du peintre danois Jorn, du peintre hollandais Appel et du peintre belge Pierre Alechinsky. Le nom du mouvement vient de la contraction de Copenhague, Bruxelles et Amsterdam, qui sont les capitales des pays dont les principaux artistes sont originaires. Les activités sont proches du surréalisme : automatisme et libre action de l’inconscient. Les artistes font preuve d’un non-conformisme affiché : goût du spontané et du collectif (tableaux réalisés à plusieurs), Ils donnent une large place au rêve, au fantastique et au merveilleux puisés dans les arts et traditions populaires Scandinaves.

 

L’art abstrait prend de nouvelles formes et devient un courant international. Après 1945, le désir de commencer une vie nouvelle est très fortement ressenti dans la communauté artistique : les artistes vont se retourner sur eux-mêmes, à la recherche de formes d'expressions individuelles. Un grand nombre d'écoles, de mouvements, de styles différents va alors apparaître des deux côtés de l'Atlantique. En France, l'Art Brut (Jean Dubuffet), l'Art informel (avec les artistes de l'école de Paris : Soulages, Hartung...), l'abstraction lyrique et le Tachisme (G. Mathieu). Aux États- Unis, l’Expressionisme abstrait (Rothko, Pollock...).

 

Pour l’historien de l’art Werner Haftmann, l’abstraction est le sommet de l’art, du point de vue esthétique aussi bien qu’humain. Il contribue à rapprocher les peuples, à les entremêler dans une culture mondiale. Le gouvernement américain est persuadé que l’art abstrait peut servir sa politique en tant que symbole d’une création absolument libre.

 

Aux Etats-Unis, vers 1950, la peinture non figurative trouve un essor exceptionnel. A cette époque,, Paris décline au profit de New York en raison de l’activité intense des galeries américaines et de l’existence d’un marché de l’art extrêmement dynamique, qui a peu subi les conséquences financières de la guerre.

 

En 1951, le succès de l’expressionnisme abstrait aux Etats-Unis semble finalement avoir été très relatif.

 

Harlem est le centre de la vie culturelle noire aux Etats-Unis. Un peintre, moderniste américain, Beaufort Delanay, connu pour son travail avec la Renaissance de Harlem dans les années 1930-1940. s’installe à Paris en 1950. Il peint des toiles colorées et engageantes qui capturent des scènes du paysage urbain…Ses œuvres expriment, dans une veine moderniste américaine, non seulement le caractère de la ville, mais aussi sa vision personnelle de l’égalité, de l’amour et du respect entre tous les peuple. La relation de Delaney avec l’abstraction a précédé le fameux mouvement expressionniste absrait, le positionnant comme un précurseur de l’un des développements idéologiques et stylistiques les plus importants de l’art américain du XXe siècle. L’oeuvre de Delaney a ét exposés en autres, par le Philadelphia Museum of Art, Havard University, Art Museums, Art Institute of Chicago, The Studio Museum in Harlem…

 

Le peintre sénégalais Iba N'Diaye, né en 1928 à Saint-Louis, en Afrique-Occidentale française, fut l'un des plus grands artistes modernistes de son pays et l'un des fondateurs du mouvement artistique de la négritude baptisé Ecole de Dakar. En 1948 il est à Paris où il fréquente les clubs de jazz, le milieu artistique et entreprend des études d'architecture à l'École des beaux-arts.

 

En France, Yvon Taillandier (1926-2018) est considéré comme le père de la « figuration libre » incarnée par de nombreux artistes comme Keith Haring, Jean Michel Basquiat, Hervé Di Rosa et dont l’un des futurs chefs de file est aujourd’hui Robert Combas. Sa peinture est figurative, constamment narrative et crée un monde imaginaire avec ses personnages, ses événements.

 

L’artiste va être une référence dans le monde de l’art contemporain et encourage dans l’après-guerre de fructueux dialogues avec les grands artistes de son temps. Il s’exprime sur les mouvements qui traversent la seconde moitié du XXe siècle : la décolonisation, la paix, les droits de l’homme. Yvon Taillandier va être au contact des plus grands peintres d’art moderne. Il rencontre Braque, Derain , Picasso, Giacometti et ensuite d’autres artistes tels que Miro, Calder, Soulages, Pignon, Moro, Laurens. Il va notamment s’attacher à l’histoire de l’art moderne dont il publiera un ouvrage important Les naissances de la peinture moderne de Ingres au tachisme.

 

L’art n’est pas seulement un écho et un miroir de son époque ; il possède en outre une force prophétique qui se projette dans l’avenir. Yvon Taillandier avait-il une vision prémonitoire d’un univers peuplé d’internautes avant l’heure, reliés entre eux sur la toile lorsqu’il expliquait « loin de diviser, les tubes unissent et rassemblent » ?

 

A partir de 1968, il se consacre à la peinture et participe à plus de 300 expositions dans le monde entier. Yvon Taillandier s’attache à démontrer que l’art est un aspect du dialogue interculturel.

 

Les premiers tags apparaissent à Philadelphie à la fin des années 1960. A Paris, dans les années 1980, le graffiti new-yorkais se trouve dans des lieux comme les quais de la Seine, les palissades du Louvre ou le Centre Georges Pompidou. Puis celui-ci s’étend progressivement aux cités des banlieues ou la culture hip-hop montre son autre aspect en devenant plus populaire et moins bourgeoise. Paris attire de nombreux graffeurs européens (Shoe, Lord Anthony Cahn…) mais aussi des américains (Jonone, Futura 2000). Aujourd’hui, il est intégré dans le street art, ou art urbain, mouvement artistique contemporain. Il s’agit de toutes formes d’art réalisé dans la rue ou dans des endroits publics et englobe diverses méthodes telles que le graffiti, le graffiti au pochoir, les stickers, les posters, la projection vidéo, les installations En 2016, l’artiste Béninoise Edwige Aplogan a réalisé un street art sur la façade d’un immeuble à Paris en dressant sur le mur les 54 drapeaux africains.

Personnalité majeure de l’art urbain, mondialement connu, l’anglais Banksy originaire de Bristol est un vrai phénomène dont l’identité fait l’objet de toutes les spéculations.

 

L’art contemporain chinois (fin XXe – XXIe siècle) ne nie pas son passé, mais va de l’avant. Suite au mouvement de réformes et d’ouverture du pays engagé au début des années 1980, la Chine va s’ouvrir au monde et créer de nouveaux rapports avec le « monde occidental ». La période de la nouvelle vague de 1979 à 1989 est caractérisée par une liberté d'expression et une explosion créative. En 2011, l’artiste chinois Zhang Dagjan est devenu numéro un au hit-parade des enchères mondiales, détrônant Picasso, relégué à la quatrième place derrière le Chinois Qi Baishi et l’Américain Andy Warhol. Aujourd’hui l’art chinois s’est mondialisé. Il est devenu une force dynamique et influente dans un monde de l’art. De nombreux musées s’ouvrent en Chine et les ventes d’artistes chinois atteignent de sommets.

 

A la fin des années 1960 apparaît le concept de Arte Povera qui signifie littéralement art pauvre, en référence à un groupe d’artistes, principalement italiens, qui incorporèrent des matériaux conventionnels , d’origine industrielle, organique ou d’un usage quotidien , à des œuvres tridimensionnelles pour ainsi souligner le conflit entre qui est naturel et ce qui est création de l’homme traditionnel. Mario Merz, un des principaux artistes Povera, utilise du verre, des tuyaux métalliques, des branches, de l’argile et des vis dans son œuvre Ville irréelle, mille neuf cent quatre-vingt neuf.

 

La diversité artistique va exploser. De nombreux artistes l’expriment : Nicolas De Stael, Francis Bacon, Rebecca Horn, Victor Vasarely, Mark Rothko, Piet Mondrian, Yves Klein, Pierre Soulages Duane Hanson, Jeff Koons …Les moyens d'expression se sont multipliés et décloisonnés. Ainsi l'art, sans majuscule ni principe d'autorité, ne cesse d'élargir son emprise sur le monde et de répondre à sa complexité.

 

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                  Jean-Luc BURGER

                                                                                                                                                                                                         01.11.2022

 

1 Laurent Le Bon. Dada. Catalogue expo Paris. Editions du Centre Pompidou ; p 102 - En 1913, Guillaume Appolinaire affirmait : « On peut peindre avec ce qu’on voudra, avec des pipes, des timbres-poste, des cartes postales ou à jouer, des candélabres, des morceaux de toile cirée, du papier peint, des journaux »

2 Barry B. 2002. « culture and equality. An egalitarian critique of multiculturalism »

3 Michel Waldberg. Sujata Bajaj. Editions De La Différence. 2009 ; p 23

4 Kandinsky. Ecrits complets. Edition établie et présentée par Philippe Sers. Ed. Denoel ; 1975, p 17

5 Préface à la seconde édition du Blaue Reiter, 1914

6 L’almanach du Blaue Reiter. Vassily Kandinsky, Franz Marc. 1912. Traduit par : Erika Dickenherr, C. Heim, N. Kociak, Jean-Charles Payen, Alain Pernet, Philippe Sers, P. VolboudtF

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